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Une clarté minuscule

Présentation

Le poète ne cesse de s’exposer, qui entre dans la fêlure pour y trouver son sel. Ici : la mort du père, la rupture et finalement le passage vers la fatalité, l’heure dont

on ne revient pas, et que les mots ne peuvent qu’appréhender.
 
Robert Yergeau nous laisse ces inédits qui témoignent de sa volonté de laisser une nouvelle trace qui le maintienne encore dans la vie. Ils sont le point de chute de son héritage poétique.
 
L’accent cru de ces poèmes nous trouble, parce que « les mensonges que je mendie [sont] plus vrais que la vérité ». L’expérience est portée par un mouvement tragique, mais la parole

est toujours motivée par une poésie

au verbe sans compromis, intransigeant, s’arrachant au « mentir vrai » — et tendu vers un idéal qu’il sent hors de portée.
 
Mais le désespoir n’est pas sans lumière, même assombrie. Quelque chose, en lui, croit à cette distance du langage qui transcende.
 
Une clarté minuscule constitue donc un point de chute incandescent pour toute vie qui continue de trembler. Les paroles couvent encore la cendre d’un feu qui a consumé le poète, et ne sauvent pas de l’irrémédiable, mais lui donne sens.

Robert Yergeau
Une clarté minuscule
Trois tableaux de Pierre-Paul Cormier
Préface de Paul Bélanger
Postface d’Alexandre Yergeau
Collection « Résonance » (éditions du Noroît)

 

2013 — 132 pages — 14 x 20,5 cm

ISBN 978-2-89018-838-9 (papier) — 19,95 $ 
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